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Déclaration liminaire du CHS du 7 octobre 2011.

C’est par une dépêche AFP que les agents de la DGFIP ont appris que l’un de leurs représentants avait tenté de se suicider lors du Comité Hygiène et Sécurité Ministériel le 24 juin 2011.

A Bercy comme ailleurs, les risques psycho-sociaux augmentent, le mal-être s’installe, les collectifs se délitent, les personnels souffrent !
La mise en place de la DGFIP, les suppressions d’effectifs, la priorisation des missions, génèrent de plus en plus de pertes de repères, désorganisent les services, ne permettent plus aux agents de remplir leur travail correctement. Ces réorganisations amènent à des choix de priorité qui ne répondent plus de manière qualitative aux usagers ; ce contexte conduit trop souvent ces même usagers à une agressivité dont le personnel est la première victime.
Le nombre croissant de retour de fiches agressions est hélas une preuve flagrante.

Nous sommes de plus en plus interpellés par des collègues qui n’en peuvent plus. Dans nos déplacement, les agents que la CGT rencontrent vont mal, souffrent de la charge de travail, de la pression des échéances, des retards accumulés. Les pressions hiérarchiques, les conditions de la notation, l’introduction de la PFR, une individualisation de plus en plus forte dans les critères de gestion des agents contribuent à ce mal-être rendant encore plus insupportable les difficultés de l’ensemble des personnels.

Les signes sont palpables : désintérêt , démotivation, crises de larmes, crises de nerf....
De nombreux collègues de toutes catégories n’en peuvent plus ! Certains craquent et s’approchent dangereusement de la dépression ou y sont déjà tombés. Plus grave encore,
les conséquences peuvent être dramatiques et amener ou pouvant conduire jusqu’au suicide.

Si les ministres de Bercy ne discutent plus la réalité de la situation qui nous est faite, ils n’entendent pas remettre en cause leur politique régressive. Impossible de remettre en cause les suppressions d’emplois, les réformes, le management par pilotage descendant et les indicateurs.
Partout les discussions sur les plans de prévention achoppent sur la problématique des moyens, de l’emploi et du management. Les 2870 nouvelles destructions d’emplois pour 2012 ne feront qu’accentuer les choses.

C’est pourquoi la CGT s’emploie à construire la mobilisation nécessaire pour agir sur le travail.

Article publié le 7 octobre 2011.


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