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CHSCT du 9 octobre 2012 : les représentants CGT n’ont pas siégé

Déclaration liminaire au CHS-CT du 9 octobre 2012

Ce CHSCT se tient dans un contexte de crise économique systémique aboutissant à des plans de suppressions d’emplois dans tous les domaines : industrie, services et services publics.

A l’appel de la Fédération européenne de l’industrie, aujourd’hui, 9 octobre 2012, représente une journée européenne d’action pour le développement de l’industrie et de l’emploi. Cette journée est une journée interprofessionnelle liant les enjeux industriels aux préoccupations des salariés de tous les secteurs sur l’emploi et le pourvoir d’achat.

En effet, que le Medef préfère verser des dividendes somptueux aux actionnaires plutôt que de les investir dans l’appareil productif, l’emploi, les salaires, c’est nourrir sans cesse la spirale de l’enfoncement dans la crise. Que le gouvernement, avec sa majorité législative, qui a été élu massivement par les salariés, les privés d’emploi, les retraités, soit sourd à une réorientation de ce choix est inadmissible.

Résultat : à PSA Aulnay, par exemple, c’est 8 000 emplois sur la sellette, et autant parmi les sous-traitants. C’est aussi 2,5 millions d’euros de recettes publiques en moins pour les communes concernées, ainsi que toute une série d’investissements et de services publics, qui sont menacés.

C’est pourquoi, les représentants CGT Finances Publiques à ce CHSCT ne siégeront pas aujourd’hui, afin de mettre leur pierre à l’édifice collectif de la défense de l’emploi.

Malgré tout cela, la CGT reste à l’écoute des préoccupations des agents des Finances Publiques du Val d’Oise, c’est pourquoi nous relevons les quatre point suivants :

  • Premièrement, le délai de transmission de tous les documents de préparation du CHSCT de quinze jours n’est pas respecté. Il faut dire que Chorus n’a pas simplifié la vie des secrétaires animatrices et a généré des contraintes supplémentaires sans contrepartie de moyens humains.
  • Deuxièmement, à la date d’aujourd’hui, les Registres Santé et Sécurité au Travail n’ont pas été examinées par le CHSCT en 2012, ce qui est une situation absurde. La généralisation prochaine de la version dématérialisée de ce registre devrait résoudre ces problèmes dans quelques mois. Pourtant, les problèmes liés aux conditions de vie au travail rencontrés dans les services restent nombreux : le besoin d’une vitre de protection à RF Sarcelles, le besoin d’isolation thermique et phonique au CFIP de Montmorency, des stores au premier étage du CFIP d’Eaubonne... Un recensement préalable aurait permis une meilleure couverture de ces besoins par les budgets directionnels et par le budget du CHSCT.
  • Troisièmement, en revanche, nous constatons avec satisfaction que les dysfonctionnements que nous relevons régulièrement dans le département figurent à l’ordre du jour de ce CHSCT. Certains de ces points sont d’ailleurs déjà solutionnés.
  • Enfin, quatrièmement, et non des moindres, la politique de suppressions d’emplois n’a pas changé, avec 2023 équivalents temps plein de moins programmés en 2013. Faire cette constatation, c’est aussi se rendre compte que la politique de lutte contre les Risques Psycho Sociaux, qui est développée par la direction, verra de toute façon son efficacité réduite par les suppressions d’emplois continues, qui causent fatigue, stress, poly compétence, élévation des cadences de travail.

De cela, nous ne voulons pas !

Article publié le 9 octobre 2012.


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