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CHS du 22 novembre 2010

Le Parlement a voté la loi sur les retraites. Cette loi demeure profondément injuste et n’assure pas la pérennité des retraites par répartition. Les Français l’ont compris. Et les agents de la DDFIP ont pris toute leur place dans les grèves comme dans les cortèges pour défendre leur retraite, car ils sont confrontés à la dégradation continue de leurs missions, de leurs emplois, de leurs salaires dont le gel est annoncé au moins pour 2011.

La seconde vague de RGPP, pour la période 2011-2013 affiche l’objectif d’améliorer la qualité du service public tout en continuant à assainir les finances publiques. Ainsi un départ à la retraite sur deux n’est pas remplacer (deux sur trois pour la DGFIP) Le président de la république s’est d’ailleurs flatté lors de sa dernière interview télévisée d’avoir supprimé 137 000 postes de fonctionnaires depuis son élection.

En outre, les milliers de suppressions d’emplois chiffrées à 2669 pour 2011 (combien pour le Val d’Oise ?) génèrent d’incessantes restructurations de services et contribuent à l’aggravation des conditions de vie et de travail des personnels.

Travailler dans ces conditions jusqu’à 62ans voire 67 ans, nous ne le voulons
pas, car nous ne le pourrons pas !

D’autant que les conditions d’accueil du public, en particulier dans les SIP, mais pas seulement, se font dans des conditions de plus en plus dégradées et difficilement supportables.

Les files d’attente s’allongent du fait d’un site unique pour les accueillir mais aussi des conséquences de la crise et de ses effets sur les populations les plus fragiles.
Le temps d’attente important (2 h 30) génère de l’agressivité parmi certains usagers. Les incidents se multiplient lors des heures d’affluence et de fermeture, en particulier, sur les sites de Garges et d’Argenteuil qui sur le mois de mai, période de pointe, ont accueilli jusqu’à 3 000 personnes par jour.

La Direction, responsable de la sécurité des agents et des usagers doit mettre en œuvre des actions urgentes et adaptées pour assurer la protection des agents contre des agressions verbales et physiques et sécuriser les espaces consacrés à l’accueil du public.

Sur tous les sites, les agents doivent pouvoir recevoir le public dans de bonnes conditions, sans stress ni peur au ventre !

Les organisations syndicales et la CGT en particulier avaient pourtant alerté à de multiples reprises la direction sur la montée de la souffrance au travail parmi les agents du Val d’Oise et vous demandent depuis plusieurs années la tenue d’un CHS sur le stress au travail.

La GCT Finances-Publiques refuse de cantonner son action à des soins paliatifs visant uniquement à traiter les dégâts des politiques régressives mises en œuvre.

Dans toutes les instances où nous siègerons, la CGT ne manquera pas de rappeler à la Direction ses responsabilités.

Article publié le 23 novembre 2010.


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