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La CGT lance une campagne nationale sur le coût du capital

Publié le vendredi 13 décembre 2013
Une urgence sociale et économique

La CGT lance le débat sur le coût du capital et engage des campagnes revendicatives sur les lieux de travail : pour l’emploi, les salaires, les conditions et l’organisation du travail, la protection sociale, l’industrie, les services publics…

La CGT lance une grande campagne. Dans les entreprises et les branches, mais aussi en direction de la puissance publique. Elle propose un indice du coût du capital  ; elle réclame le contrôle de l’utilisation des aides publiques aux entreprises et de nouveaux droits pour les salariés. Une question de justice, mais aussi d’efficacité économique. Pour sortir enfin de la financiarisation des entreprises et de l’économie qui nous ont plongés dans la crise. Entretien avec Mohammed Oussedik, secrétaire national de la CGT.

Propos recueillis par Maryse Lelarge, publiés dans le supplément NVO
La Confédération générale du travail lance une campagne sur le coût du capital. Pourquoi  ?

Parce que c’est précisément le coût du capital qui nuit au travail et au développement économique. La CGT dénonce depuis longtemps les effets dévastateurs de la financiarisation de l’économie sur l’emploi, les salaires, la recherche, l’investissement, et finalement sur la croissance. Une récente étude, réalisée à notre demande sous l’égide de l’Institut de recherches économiques et sociales, conforte notre point de vue. Elle est le résultat du travail d’économistes post-keynésiens qui ne sont donc pas des cégétistes  ! Que montrent-ils  ? D’abord les auteurs mettent en pièce l’idée selon laquelle les marchés seraient capables de s’autoréguler. Ensuite, ils mettent en évidence une progression vertigineuse de ce qu’ils appellent le «  surcoût du capital  », et qui s’établit entre 94 et 140 milliards par an. Par comparaison, rappelons que le RSA, c’est 3 milliards par an, et que le produit intérieur brut (PIB) de la France est de 2000 milliards. Ce sont donc plus de 6 points du PIB, qui ne vont ni à l’investissement productif, ni à l’emploi, à la formation, aux salaires ou au financement de la protection sociale. Aujourd’hui, on voit des entreprises qui ne font pas de bénéfices et qui empruntent pour verser des dividendes. C’est quand même une anomalie économique de taille  !

Pour lire la suite de l’article, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.cgt.fr/spip.php?page=article_dossier2&id_article=40876

Article publié le 16 décembre 2013.


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