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Grève du 29 janvier : de fortes perturbations à prévoir

Libération

Comme les syndicats de la SNCF, ceux de la RATP prévoient de participer à la journée interprofessionnelle d’action le 29 janvier. Journée difficile en vue.

Les usagers des transports risquent d’attendre de longues heures sur les quais (comme ici lors de la grève de la SNCF le 22 mai 2008) suite aux appels à la grève de la RATP et de la SNCF pour le 29 janvier

Les usagers des transports risquent d’attendre de longues heures sur les quais (comme ici lors de la grève de la SNCF le 22 mai 2008) suite aux appels à la grève de la RATP et de la SNCF pour le 29 janvier (REUTERS)

Cinq des huit syndicats de la RATP (CGT, Sud, CFDT, FO et CFTC) prévoient d’appeler à la grève le 29 janvier, dans le cadre de la journée interprofessionnelle d’action lancée par huit confédérations syndicales au plan national. Durant cette journée, l’ensemble des travailleurs sont appelés à cesser le travail et à manifester.

Les manifestants risquent d’être nombreux à battre le pavé à cette date. Les invitations sont lancées aux intérimaires, CDD, retraités, actifs (etc.) du monde de l’éducation à celui des banques avec un grand cahier de revendications allant de l’emploi, aux salaires, aux retraites, en passant par les conditions de travail et la défense du service public.

Outre les transports en commun de toutes les villes de France, l’appel concerne l’ensemble des transports routiers, de voyageurs comme de marchandises, selon le syndicat FO.

Tous les secteurs concernés

Quatre syndicats de la SNCF (CGT, Sud Rail, FO et CFE-CGC) ont annoncé lundi qu’ils participeraient aussi à ce mouvement social. Ils réclament notamment des mesures pour l’emploi et les salaires, et veulent que les aides publiques soient « conditionnées » à la préservation de l’emploi.

Si à la CFDT-Cheminots, on hésite sur la durée de la grève - 24 heures ou une heure en début de service - à l’Unsa-cheminots, 3e syndicat de l’établissement public, on « s’inscrit pleinement dans la journée du 29 janvier » mais on « n’appelle pas à la grève », considérant qu’elle serait « contre-productive » si elle empêchait des salariés d’aller manifester.

D’autres secteurs participeront à ce mouvement pour diverses raisons. Les magistrats profiteront du mouvement pour protester contre le projet de suppression des juges d’instruction. Le syndicat FO-Magistrats a déjà appelé au rassemblement. Les deux autres (Syndicat de la magistrature et l’Union syndicale des magistrats) décideront de se joindre ou non au mouvement dans les jours qui viennent.

Les fédérations syndicales des banques et des sociétés financières (CFDT, CFTC, CGT, FO, SNB-CFE-CGC) ont aussi appelé lundi « les salariés et les retraités du secteur à participer à la journée nationale de mobilisation ». « Surmonter la crise nécessite des mesures d’urgence d’une autre nature que celles prises par l’Etat et les entreprises (...) Il faut aujourd’hui imposer et mettre en œuvre un plan au service de l’emploi et des rémunérations afin de relancer l’économie », ont estimé les cinq fédérations dans un communiqué commun.

Une négociation préalable à la grève dans le primaire

Dans un climat tendu entre gouverment et monde de l’éducation, les trois principaux syndicats du primaire, le SNUipp-FSU, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT ont rendez-vous ce mardi au ministère de l’Education dans le cadre de la procédure de « négociation préalable » à la grève du 29 janvier. Cette négociation est une première en France dans l’éducation, rendue obligatoire par la loi sur le service minimum d’accueil (SMA) en cas de grève dans le primaire. Un volet de cette loi prévoit toute une procédure de négociation préalable, d’une durée de 10 jours au total entre l’Etat et les organisations syndicales ayant l’intention de déposer un préavis de grève.

Les lycéens, qui protestent depuis le mois de décembre contre les 13 500 suppressions de postes prévues à la rentrée 2009 et la réforme du lycée seront aussi de la partie tout comme les enseignants et les parents d’élèves.

Si cette journée risque de fortement perturber toutes les villes de France, une chose est sûre pour le 29 janvier : le service minimum d’accueil « fonctionnera » dans les écoles primaires selon le ministre de l’Eductaion nationale, Xavier Darcos. Et « la mairie de Paris respectera la légalité », selon lui.

(Source AFP)

Article publié le 20 janvier 2009.


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