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Mobilisés depuis le mois de mai et en l’absence de réponses aux revendications, les collègues de l’ensemble des centres d’encaissement (Rennes, Créteil et Lille) ont été contraints de durcir le mouvement.
En effet, lors de la réunion de soi-disant de négociation à Bercy le 9 octobre 2013, la direction générale n’a apporté aucune réponse sur la revalorisation de la prime industrielle, rien sur la rétroactivité, malgré 3h30 de discussion stérile et langue de bois.
Non contente de refuser de tenir ses engagements en augmentant la prime industrielle, la direction générale voudrait même utiliser à son profit le mouvement revendicatif des agents des centres d’encaissement, soutenus par la CGT, en essayant de renégocier leur protocole signé à la suite des luttes de 2007.
Pire, dans les discussions, les agents ont, entre autres, entendu qu’ils ne devaient pas être malheureux au boulot puisqu’ils mutaient moins que la moyenne nationale... et que finalement ils n’étaient donc pas bien à plaindre.
Dès le lendemain, réunis en Assemblées Générales, les agents des centres d’encaissement ont décidé de continuer et d’amplifier la lutte par la grève, du lundi 14 au mercredi 16 octobre, par des blocages et des occupations de leurs services.
Partout ils exigent d’être reçus par la Direction Générale au plus tôt pour négocier l’augmentation de leur prime.
Pour voir l’article complet :
http://www.financespubliques.cgt.fr/Face-au-mepris-de-la-Direction.html
Article publié le 18 octobre 2013.