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Droit d’alerte contre les suppressions d’emplois !

Droit d’alerte
contre les suppressions d’emplois !

Au niveau national, la DGFIP supprime 2062 emplois en 2013.
Dans le Val d’Oise, c’est 29 suppressions d’emplois à venir, soit l’équivalent d’un SIP moyen du département.

Dans l’immense majorité des services de la DDFIP, les conditions de vie au travail ne cessent de se dégrader de mois en mois, d’année en année.
On ne compte plus les agents en souffrance, en mal être parce que le travail a perdu de son sens, parce que les exigences de productivité empêchent d’accomplir un travail de qualité, parce qu’il faut faire le travail avec toujours moins de moyens humains et financiers, parce que la machine infernale du pilotage par la performance divise, isole, lamine les collectifs de travail, parce que les cadres de proximité sont de plus en plus pris en étau…
La frénésie libérale du tout quantifiable, du tout mesurable fait des ravages. Mal être, dépressions, repli sur soi, troubles musculo-squelettiques, affections diverses ayant le stress au travail comme origine, sont aujourd’hui légions.
Les personnels tentent de pallier le manque d’effectifs par leur engagement professionnel mais à quel prix pour leur santé ? Prise de médicaments pour résister, relations conflictuelles à gérer, crises de larmes, jusqu’à la qualification médicale de l’épuisement professionnel, sont dorénavant des illustrations du quotidien dans nos services.

Mais avant cela, pour faire face, les personnels subissent :

des amputations de leurs temps de repas
des réductions des périodes de détente et de récupération
des écrêtements d’horaires, l’alimentation des CET
la raréfaction des autorisations d’absences

Alors même que la crise économique amplifie les difficultés de nos concitoyens, les personnels ne sont plus en capacité de répondre à leurs exigences. Cette situation génère des tensions sans précédent pouvant aller jusqu’à l’agression verbale, voire physique des agents chargés de l’accueil.
Dans ce contexte d’efforts incessants demandés aux agents, les traitements et régimes indemnitaires sont gelés pour la troisième année consécutive. Dans le même temps, la « démarche stratégique » se met en place, contre l’avis des organisations syndicales et donc des personnels, et vise, sous couvert de simplification, à l’abandon pur et simple de certaines missions et à de nouvelles vagues de restructuration du réseau.
Les restrictions de budget de fonctionnement aboutissent à alourdir la charge de travail dans une recherche systématique et aveugle d’économies.
Chaque jour, la dégradation des conditions de travail s’accélère pendant que la qualité du service public régresse et que la charge de travail explose. Les agents sont à bout de souffle sous l’effet conjugué des suppressions d’emplois, des restrictions budgétaires, de l’accroissement continu de la fréquentation de nos services et la menace croissante de restructurations.

Une pétition sera remise à la DDFIP du Val d’Oise
le vendredi 18 janvier 2013, jour du Comité Technique Local
« sur les emplois ».
Signons-la massivement !

Article publié le 11 janvier 2013.


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