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Déclaration Liminaire CTPL du 31 mai 2010

CGT FINANCES PUBLIQUES

Le congrès fondateur de la CGT Finances Publiques qui vient de se tenir a réaffirmé son exigence d’arrêt immédiat des SIP, et plus largement, de toutes les restructurations.

Le Premier Ministre François Fillon vient d’annoncer le gel des dépenses publiques pendant 3 ans. C’est un véritable plan de rigueur d’une brutalité sans précédent qui est en préparation. Une fois de plus, le service public et les fonctionnaires sont pris pour cible. Le premier acte de ce plan doit être la « réforme » des retraites. Notre congrès a réaffirmé sa volonté de défendre le code des pensions et son opposition à toute nouvelle dégradation.

Pas plus en France qu’en Grèce ce n’est aux fonctionnaires et aux salariés de payer une crise qui n’est pas la leur et de faire les frais de la soumission aux marchés financiers.

Parmi les points abordés lors de ce CTPL, la CGT souhaite attirer votre attention sur le rapport d’activité 2009.
La lecture des 56 pages de ce rapport n’est qu’une liste de satisfecit qui repose sur une pléthore d’indicateurs.

Les statistiques qui satisfont les objectifs assignés ne reflètent en aucun cas la triste réalité des services que vous pilotez.

Les réformes, les suppressions d’emplois, vous le savez, mettent nos missions sur le fil du rasoir (hiérarchie des priorités, missions abandonnées ou remises à plus tard…).

Il en ressort néanmoins, que la crise économique et sociale est bien réelle et ses effets ne sont pas sans conséquence sur l’exercice de nos missions.

Les difficultés sociales ne nous sont pas étrangères puisque nous en avons la traduction quotidiennement à l’accueil.

Le gouvernement, responsable de la crise avec le patronat, veut désormais nous faire payer l’addition avec le gel des dépenses publiques. Cela va se traduire par de nouvelles réductions de moyens, de nouvelles suppressions d’emplois, de baisse de salaires comme dans d’autres pays, de destructions de nos systèmes de solidarité issus du Conseil National de la Résistance.

Cet héritage, la CGT ne souhaite pas le voir liquidé et en conséquence, elle a appelé ses collègues à se mobiliser le 27 mai 2010 pour faire échec à ces attaques.

Nous réaffirmons aujourd’hui notre volonté à nous opposer à la réforme des retraites telle qu’elle est décidée par notre gouvernement.

Article publié le 1er juin 2010.


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