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Les agents de VENDEE font les mêmes constats que leurs collègues de CHALLANS et décident de reprendre les revendications adoptées lors de leurs Assemblées Générales
L’ensemble des agents constate :
– une augmentation de leurs charges de travail
– une diminution des effectifs
– une dégradation de leurs conditions de travail (outils informatiques inadaptés, management, isolement du fait de la perte des repères techniques et humains, formation professionnelle superficielle, inadaptée, bâclée, ect)
– une augmentation de la polyvalence qui entraîne la déqualification
Ce qui entraîne :
Pour l’usager et le contribuable :
– une dégradation sans pareille dans l’histoire de la fonction publique, des services et des missions (augmentation des attentes dans les accueils physiques, perte de proximité, désorientation, injustice fiscale, inégalité de traitement des dossiers …)
Pour l’agent :
– une augmentation du stress et du mal être qui fait dire aux agents qu’ils se sentent en danger
– une exploitation maximum de ses capacités intellectuelles et physiques sans la rémunération
– une perte de repère et une conscience professionnelle frustrée
Les agents sont unanimes sur un point : Toutes les réformes et fusions aboutissent à une dégradation insupportable du service public, et de la vie professionnelle et privée des fonctionnaires qui l’assurent ; ce qui est semble-t-il, le contraire du but à atteindre.
En conclusion :
– Les agents exigent l’arrêt de toutes les réformes en cours pour permettre l’exposé des revendications
– Les agents se déclarent en danger et sont prêts à exercer le droit de retrait
– Les agents exigent l’arrêt des suppressions d’emplois et la création des emplois statutaires nécessaires (pas d’intérim, ni d’auxiliaires)
– Les agents demandent la redéfinition des missions
– Les agents exigent la reconnaissance de leur nouvelles technicité et qualifications et l’augmentation de leur salaire en conséquence
– Les agents disent NON aux SIP
Article publié le 2009.