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COVID-19 : Réponse de la direction au droit d’alerte CHS-CT

Trouvez ci-joint la réponse au droit d’alerte CHS-CT des élus CGT et Solidaires

"Bonjour Madame,

Votre message du 18 mars visant à alerter la présidente du CHSCT sur les conditions de travail des agents de la DDFiP du Val d’Oise qui constituent selon les élus Solidaires et CGT un danger grave et imminent appelle les observations suivantes :

 S’agissant du ménage, vous m’indiquez que celui-ci n’est plus fait sur certains sites et de manière certaine à Montmorency et Argenteuil.
Je vous précise qu’un état de la situation sur les différents sites a été fait jeudi 19 mars avec le prestataire DECAPROPRETE et que l’équipe de BIL est contact quotidien avec ce prestataire pour faire un point régulier et trouver les solutions en cas d’absence de personnel de ménage sur un site.
Pour Ecouen, la prestation a repris, pour Magny, la prestation reprend aujourd’hui.

Pour Eaubonne et Montmorency : la personne recrutée est tombée malade, de même que son remplaçant. L’entreprise DECAPROPRETE a contacté 3 nouvelles personnes et met tout en œuvre afin que la prestation soit à nouveau rétablie. Le prestataire doit nous recontacter très rapidement.

Pour Louvres, la prestation a repris.

Pour Argenteuil CFiP, Argenteuil collectivités, Ecouen et Ezanville, selon l’entreprise DECAPROPRETE, le personnel de ménage ne disposait pas d’un justificatif de déplacement et s’est donc abstenu de se rendre à son travail. Les attestations employeur leur ont ont été envoyées par courrier. La prestation va donc reprendre : aujourd’hui pour Argenteuil CFIP et Ecouen, lundi pour Argenteuil collectivités et Ezanville.
Les gardiens concierges ont été mobilisés, si besoin était, pour pallier aux absences du personnel de ménage.

 Sur la situation en matière de gel hydroalcoolique et de lingettes antibactériennes sur certains sites :

Le CFiP de Cergy a été livré hier de 4 bidons de 5 l
Les CFiP d’Argenteuil, d’Ermont, de Garges et de St Leu sont livrés aujourd’hui (4 bidons de 5 l).

Pour les autres sites, le réapprovisionnement est en cours.

 Pour les lingettes désinfectantes, des livraisons vont être effectuées sur les sites aujourd’hui et lundi 23 mars. Une livraison de lingettes bactéricides et virucides et de spray désinfectant est également prévue à partir du 23 mars.

Il a également été rappelé aux gestionnaires de site que les surfaces peuvent nettoyées avec de l’eau de javel diluée à 0,5 %. De l’eau de javel en bidon sera livrée par la division BIL.

 S’agissant des gants jetables, le médecin de prévention nous a indiqué qu’il était tout à fait inutile d’équiper les agents de gants jetables, quelle que soit leur tâche (accueil, caisse ou courrier par exemple).
Après avoir manipulé des billets, des pièces ou du courrier, il a été rappelé aux agents qu’il est préconisé de se laver les mains avec du savon en veillant à ne pas toucher son visage dans l’intervalle, l’application stricte des gestes barrières étant la seule prévention efficace de nature à réduire la transmission du Covid-19.

 Concernant le périmètre du PCA, il est normé nationalement et la DDFiP du Val d’Oise n’y a rien rajouté.

A partir du 23 mars, tous les agents affectés à des missions prioritaires télétravaillables seront dotés d’un ordinateur portable.

Pour les agents dont les missions prioritaires doivent être assurées en présentiel dans les services, il a été demandé aux chefs service de mettre en place de manière régulière une rotation entre le titulaire et le suppléant afin de répartir la charge que représente la mission prioritaire.

Enfin s’agissant des cas COVID-19, nous n’avons à ce stade qu’un cas confirmé, Mme Roque la secrétaire animatrice du CHSCT. Le principe est que les contaminations médicalement avérées donnent lieu à une mise en quarantaine des seuls cas contact et à une désinfection du poste de travail et du local.

Concernant les agents présentant des symptômes, ils restent chez eux ou ils sont renvoyés à leur domicile s’ils se présentent sur lieu de travail. Pour les personnes qui ont été en contact avec ces agents 24 heures avant les premiers symptômes , le médecin de prévention, seul habilité à se prononcer, indique s’il y a lieu ou pas de mettre les personnes "contacts" en quatorzaine.

Enfin, toutes les mesures de distanciation sociale ont été prises et les agents ont tous été fortement sensibilisées aux mesures sanitaires pour freiner la propagation du virus COVID.

Cordialement"

Article publié le 21 mars 2020.


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