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CTPD du 30 avril 2009
Notre pays traverse une des périodes les plus difficiles de son histoire : cette crise économique dont on voyait déjà se dessiner les contours en 2008 nous touche de plein fouet.
Premiers touchés : les salariés de ce pays ; déjà fragilisés par un pouvoir d’achat au plus bas et une précarité permanente dans une succession d’annonces de fermetures dans le secteur industriel ou tertiaire.
Dans cette atmosphère délétère, l’Etat est appelé à la rescousse : pour les banques, ce sont 328 milliards d’euros qui sont prêtés, afin de pallier des placements hasardeux. Pour les plus riches, c’est le maintien du bouclier fiscal, envers et contre tout : hors de question pour ce gouvernement de faire cotiser les plus nantis dans une conjoncture qui ne les touche pas… Pour les grands patrons, un décret minimaliste prévoit d’encadrer des rémunérations astronomiques, conformément aux diktats du MEDEF.
Pour les autres, on verra plus tard…peut-être…
Pourtant, c’est dans les périodes les plus rudes que les fonctionnaires sont sollicités : soutien aux populations les plus touchées, ils sont devenus l’interface permanente entre la rudesse de la politique financière, fiscale et sociale du gouvernement et les citoyens de ce pays.
Pour la CGT, cet environnement économique impose au ministre de revoir ses choix. Le service public tel que le conçoit notre syndicat, destiné à satisfaire des besoins sociaux, ne saurait en aucun cas être fragilisé par des choix budgétaires strictement dictés par une politique libérale.
Ainsi les agents du Val d’Oise, consultés lors de nos tournées de tous les services, nous ont mandatés pour que ce CTPD leur apporte des réponses concrètes aux questions suivantes :
– Suppressions d’emplois : l’hémorragie va-t-elle s’arrêter ?
Rémunération : devons- nous nous contenter d’une prime de 150 euros pour solde de tout compte ?
– Conditions de travail : êtes- vous conscients que nous atteignons le point de rupture ?
Les agents sauront tirer toutes les conséquences aux réponses que vous allez apporter !
Article publié le 2009.