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CTPD du 16 février 2010 sur la mise en place des SIP d’Argenteuil Ville et de Garges Centre

Monsieur le Président,

Vous nous avez réuni ce jour pour valider l’ouverture des SIP d’Argenteuil et de Garges-les-Gonesses le 1er avril prochain.

Vous vous attendez sans aucun doute à une litanie de plaintes et de revendications déjà entendues mainte et mainte fois.

Aussi avons-nous essayé de faire preuve d’originalité et de vous décrire le monde merveilleux de la DGFIP.

Comme notre ministre le disait encore récemment dans l’émission « MOTS CROISES » « Les fonctionnaires sont demandeurs de changements et de restructurations »

C’est donc dans l’optique de nous faire plaisir chaque jour davantage que de nouvelles réformes sont mises en œuvres.

Que dire des salaires ! Si nous osions nous nous permettrions de dire que « c’est presque trop » ! Pensez donc ! 3,4 % d’augmentation pour les fonctionnaires en 2009. Il l’a dit et répété. Il a à cœur que les fonctionnaires soient mieux payés. En un mot comme en cent : il nous chouchoute.

Et dire que des esprits chagrins n’ont vu qu’une revalorisation annuelle de 0,65 % sur leur feuille de paie !

En outre, avec la loi sur la mobilité nous allons pouvoir voyager et voir du pays. Youpi !

Et vous voudriez que l’on se plaigne !

Pensez vous avoir affaire à des agents ingrats et sans cœur !

Que nenni M. le Président !

Comme nous avons pu le constater dans nos divers tournées de sites les agents nagent dans le bonheur et l’euphorie. Ils nous ont accueilli en scandant joyeusement « Des réformes ! Des réformes ! Encore des réformes ! ».
Nous avons bien tenté de canaliser cette exaltation mais nous avons nous même été entraînés dans une joyeuse farandole rythmée par une perceuse endiablée. Même les agents dont le poste vient d’être supprimé sont venus se joindre à la fête.

Ah ça ! On peut dire que nous n’avions jamais connu une telle joie de vivre !

Cela faisait plaisir à voir !

Voilà Monsieur le Président. Voilà le monde merveilleux de la DGFIP tel que nous le conte notre cher ministère.

Malheureusement pour les agents, cette vision idyllique ne dépasse pas les portes de Bercy qui balaie allègrement toute opposition qu’elle soit celle de la revendication populaire, avec la grève du 21 janvier, ou les remarques émises par le dernier rapport de la cour des comptes.

On se rapproche dangereusement d’un autoritarisme délirant que l’on pensait, naïvement, ne jamais devoir connaître en France.

Article publié le février 2010.


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