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Compte rendu du Comité Technique Local du 5 décembre 2013 : point portant sur les CONDITIONS DE VIE AU TRAVAIL

Le Tableau de Bord de Veille Sociale (TBVS)

Pour la CGT, plusieurs points du TBVS sont inquiétants.
En effet, le nombre d’arrêts maladie est passé de 6973 jours au 2eme semestre 2012 à 7548 au 1er semestre 2013, les congés maladie de courte durée (< 5 jours) sont eu aussi augmentation ( : 1534 à 1648 jours) malgré le jour de carence toujours d’actualité.
L’alimentation du CET est elle aussi en augmentation passant de 3911 en 2012 à 3967 pour le seul premier trimestre 2013
Le plus inquiétant reste encore le nombre d’écrêtement des horaires variables. Il est passé de 723 écrêtements sur l’année 2012 à 718 pour le seul 1er semestre 2013 (au total, plus de 1700 heures ont été écrêtées dans le Val d’Oise. Nous rappelons ici que la quotité de travail d’un agent est de 1600 heures par an !) Certes, les modalités du CET se sont assouplies, mais nous pensons que cela ne suffit pas à expliquer ce doublement. C’est la direction, qui est responsable de cela car elle supprime des emplois et certains agents essaient de compenser en faisant des heures, mais, dans bien des cas, ils ne peuvent plus les récupérer faute de personnel.

La DDFIP a essayé d’affiner ces chiffres avec plusieurs hypothèses pour expliquer ce nombre écrêtements important (qui les préoccupe aussi apparemment). Il y aurait peut être, selon elle, une corrélation entre le nombre d’écrêtements de cette année et l’outil de comptage qui a changé (avant c’était le chef de service qui donnait les chiffres, maintenant c’est la centrale via agora). Ou alors, il y aurait eut une corrélation entre les services dans lesquels il y a beaucoup d’absentéisme pour maladie et un grand nombre d’écrêtements. Ou encore, les personnes accusant un gros volume d’heures d’écrêtements seraient peut être un peu lents dans leur travail dixit la direction !!!!!!!

Bref, la direction tient à faire beaucoup de corrélations sur un peu tout, mais surtout pas entre les écrêtements et les services qui ont subi des suppressions d’emplois.
Car pour la CGT et à travers les témoignages des collègues que nous rencontrons lors de nos HMI dans le département, c’est évident que tout vient de là. Les agents sont débordés et comme ils ont un sens du service public accru, ils essayent de mener à bien toutes leurs missions.

Le nombre de fiches agressions également a augmenté, il est de 21 au 1er semestre 2013 alors qu’il était de 25 sur toute l’année 2012.

Nous expliquons à la direction qu’il ne s’agit que de la face visible car bon nombre des agents nous disent subir des injures et ne pas toujours faire remonter car ils auraient l’impression de ne faire que ça.
Nous alertons la direction sur notre peur que ce climat aboutisse à créer des tensions entre collègues. De plus, malgré le courriel envoyé par le directeur concernant le respect des pauses méridiennes pour les agents d’accueil, nous savons que ce n’est pas respecté partout. Les agents sont exténués, épuisés et tristes. Ils subissent l’agressivité des contribuables et aucune reconnaissance de l’administration.
Nous demandons donc au DDFIP de veiller à ce que ces pauses soient vraiment respectées, il faudrait relancer les chefs de services pour qu’ils les fassent appliquer.

En cas de dépôt de plainte de l’agent, nous avons eu l’information par la direction que la confrontation avec l’agresseur n’est pas obligatoire.

Le DUERP (Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels)

Une nouvelle version du DUERP a été mise en place courant 2013, et son actualisation est presque terminée. Il y a 2508 lignes de risques recensés dans cette nouvelle version. Les risques psycho-sociaux apparaissent comme les risques les plus recensés.

Une étude du DUERP va être faite prochainement et présentée ensuite aux OS.
Exemples de mesures prises par la direction suite au DUERP :

  • formations sur les troubles musculo-squelettiques
  • aménagement de postes de travail sur prescription du médecin de prévention
  • encapsulage de dalles contenant de l’amiante (Pontoise CH, L’Isle Adam)
  • achats de lumières ergonomiques
  • changement de radiateurs (Sannois, Ezanville)
  • isolation thermique de faux plafonds (Gonesse, Sannois)

Pour la CGT, nous avons « poussé » les décisions de déblocage financiers de ces réalisations (il ne s’agit que d’exemples, il y en a d’autres...), lors de l’examen du DUERP par le CHSCT, en votant "pour" et en veillant à leur réalisation au plus près des besoins des agents concernés. Nos représentant en CHSCT sont très vigilants sur les points signalés.

Article publié le 6 décembre 2013.


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