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GT DUERP Val d’Oise du 9 février 2015

ABRACADABRA …. DISPARITION DU RISQUE A !

Compte-rendu de la mise à jour du Document Unique d’ Evaluation des Risques Professionnels (DUERP) du 09/02/2015

Comme tous les ans, les Organisations Syndicales, les assistants de prévention ainsi qu’un panel représentatif des agents ont été invités à mettre à jour le DUERP afin de définir les orientations du plan annuel de prévention.

Pour l’année 2014, seuls les agents faisant partie d’un service ayant connu un changement dans leurs conditions de travail (travaux, déménagement, fusion, évènement grave...) ont fait la mise à jour de leur DUERP. Sur 17 services concernés, seulement 10 ont fait parvenir à la direction leurs modifications.
Il en ressort 1959 lignes en 2014 contre 2574 en 2013.
Dans le détail :
 le risque A représente 5,8 % du total des lignes (risque intolérable nécessitant une action urgente),
 le risque B représente 33,5 % du total des lignes (risque substantiel nécessitant une action à programmer),
 le risque C représente 34,8 % du total des lignes (risque modéré qui nécessite le maintien d’une attention vigilante),
 le risque D représente 22,6 % du total des lignes (risque faible qui doit être réduit au niveau le plus bas),et 3,3 % sont dans la catégorie « pas de risque ».

A noter que la majorité des lignes (31%) correspondent à des risques psychosociaux, dont la moitié sont des risques liés aux exigences du travail (quantité, pression temporelle et complexité...).

D’après la direction, le risque A (lignes correspondant en majorité aux risques d’agression et aux risques psychosociaux ) est surreprésenté dans le Val-d’Oise par rapport aux autres départements d’ Ile de France. En effet, les assistants de prévention nous ont expliqué que lors de la mise à jour du Duerp, les agents interrogés sont « trop dans l’émotion » et pas assez dans le « factuel ». En clair, la mission de ce groupe de travail était donc de supprimer ces risques A pour avoir « un plan annuel de prévention cohérent ». Pour ce faire, la cotation de certains critères (comme la gravité du dommage potentiel) a été revue à la baisse par la direction, transformant ainsi les risques A en risques B .

La CGT a rappelé que seuls les agents peuvent définir de manière juste et cohérente leurs conditions de travail et leur ressenti au quotidien. Et eux seuls sont à même d’évaluer les risques qu’ils encourent car ils sont sur le terrain : ce n’est pas à un groupe de travail de modifier leur parole ! C’est inadmissible !

Après modification il n’y a plus aucun risque A ! Comme par enchantement !

Concernant le programme annuel de prévention, les risques prioritaires sont :
 risques psychosociaux
 risques d’agression des agents en contact avec le public
 risques impactant le plus grand nombre d ’agents (travail sur écran et risques de chute)

La direction prévoit, entre autre, de mettre l’accent sur le soutien hiérarchique et managérial, la réorganisation et la priorisation des tâches, ainsi que le déploiement des équipes de renfort. Aucune action concrète n’est précisée sur ce projet utopique.

La CGT trouve que ces mesures de prévention ne résoudront rien tant que perdurera la pénurie de moyens (effectif et matériel).
Nous saurons le rappeler à la direction en temps voulu !

Article publié le 9 février 2015.


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