vous êtes ici : accueil > Les instances locales > CHSCT > Réunions du CHSCT

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

Déclaration liminaire CGT au CHSCT du 18 mars 2021

Nous avons lu cette déclaration à la directrice à l’occasion du CHSCT du 18 mars 2021. Pourquoi ? Parce nos militants viennent d’effectuer une tournée de HMI et de distribution de notre journal dans la plupart des services du 95 et que le bilan est plus préoccupant encore que la dernière fois. Nous avons relevé 3 gros problèmes : les écrêtements d’heures, la pose des congés et le sous-effectif généralisé

Voilà un an que nous traversons une crise majeure du fait de la pandémie de coronavirus, dont les conséquences à long terme sont encore difficilement mesurables.

Si le gouvernement n’est pas à l’origine de cette épidémie, il porte la responsabilité dans la mauvaise gestion de cette crise sanitaire, et surtout dans les politiques menées avant et pendant la crise. Depuis un an, aucune leçon n’a été tirée et aucune stratégie efficace n’a été mise en place. Ce gouvernement ne fait qu’enchaîner les fiascos : les masques, les tests et aujourd’hui la campagne de vaccination. Nous, citoyennes et citoyens, subissons les effets délétères des politiques néo-libérales. Des milliards d’euros d’aides sont versées aux entreprises, entre autre via le fonds de solidarité, sans contrepartie, tandis que le gel des rémunérations et les suppressions d’emplois se poursuivent dans la sphère publique, notamment au sien de notre ministère, où des milliers d’emplois continuent d’être supprimés. Bruno Le Maire a dernièrement évoqué un ministère qui, dans la crise sanitaire, a été exceptionnel de réactivité, d’efficacité et de dévouement. Ainsi, la crise a permis de mettre en avant le rôle des agents de la DGFiP dans la continuité de l’État, leur conscience professionnelle et leur compétence pour la continuité de leurs missions. Et pourtant, en guise de remerciements et en pleine crise sanitaire, la mise place à marche forcée du Nouveau Réseau de Proximité et les suppressions d’emploi se poursuivent, malgré le rejet des personnels, des élus et des usagers.
Dans le Val-d’Oise, alors que les collectifs de travail sont en souffrance, la mise en place des blocs fonctionnels, sans réelle réflexion, sans mise à niveau et sans concertation préalables, s’ajoute aux difficultés existantes.
En allant à la rencontre des collègues, nous avons pu constater leur souffrance et ils ont dénoncé les problèmes qui se posent à eux. Nous sommes donc en devoir de vous alerter sur les trois problématiques qui préoccupent particulièrement les agents :
 les écrêtements d’heures : les réorganisations hors sol imposées par la direction
engendrent un surcroît de travail et un dépassement de plus de 12 heures mensuelles. La CGT demande que toutes les heures écrêtées soient récupérées ou payées.
 le dépôt des congés à venir : les agents sont inquiets quant à la validation de leurs
demandes de congés, compte tenu de la « règle des 50% des effectifs présent »s mise en œuvre par les chefs de services. La CGT demande que les congés des agents soient validés aux dates qu’ils auront choisies, le besoin de vacances étant plus important dans la période actuelle.
 le sous-effectif dans les services : à l’origine des deux premiers points, le manque de moyens humains et de personnels qualifiés met en souffrance les agents. La CGT
demande que cessent les suppressions d’emplois et les réorganisations de service qui ne se justifient pas, au sens du service public.

Article publié le 18 mars 2021.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.