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D’année en année nous subissons une réorganisation du réseau, des restructurations de nos services sous prétexte de modernisation et d’un meilleur service aux usagers.
Les agents, au quotidien, constatent au contraire que les réformes aboutissent à la casse de notre outil de travail.
Aujourd’hui, la création de la DGFiP s’inscrit dans cette politique de destruction des services publics et de l’emploi public.
Les suppressions continuelles d’emplois (2 498 encore annoncées à la DGFiP pour 2010)ne font qu’accentuer la dégradation des services publics. Toutes nos missions sont concernées et il devient de plus en plus difficile de les exercer et se traduira par :
– un accroissement des charges de travail
– une pression accentuée sur les agents au nom de la politique du chiffre et des indicateurs
– une dévalorisation des qualifications
– une polyvalence accrue sans reconnaissance salariale
Pour la DG, « tout va bien » et son calendrier effréné se poursuit comme annoncé. Elle persiste dans son aveuglement, alors que toutes les remontées des SIP et de tous les autres services montrent que ça ne fonctionne pas, les charges de travail sont déjà trop lourdes partout, que les « renforts » censés aider les mises en place des SIP amputeront les moyens des autres structures et missions.
En dépit du bon sens, et malgré les interpellations répétées des représentants des personnels, les directions avancent en nous écartant des groupes de travail mise en place pour étudier les conditions d’organisation des SIP.
C’est pourquoi, nous avons pris acte que le dialogue social se réduit à une simple information des représentants des personnels.
Pour la CGT, il faut arrêter les dégâts !
Article publié le 10 novembre 2009.