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Déclaration liminaire Mouvement local des contrôleurs

Cette CAP locale d’affectation se tient dans un contexte politique, économique et revendicatif particulièrement difficile.

Sur la question des emplois, l’espoir né des propos tenus par le ministre et le DG en avril vient d’être anéanti par l’annonce de 3 400 suppressions d’emploi à la DGFiP en 2011. A l’heure où tous les services croulent sous des charges de travail insupportables, ce volume est encore supérieur à tout ce que nous avons subi ces dernières années.

Sur la question des retraites, Monsieur Woerth, droit dans ses bottes, continue à défendre sa réforme injuste et inefficace malgré un désaccord profond d’une large majorité de la population (2 millions de personnes dans les rues le 24 juin). Pour les fonctionnaires, il est carrément prévu une double peine : travailler plus longtemps et cotiser plus sur un salaire gelé. Cela signifie ni plus ni moins une baisse de leur pouvoir d’achat. La prochaine mobilisation prévue pour le 7 septembre promet déjà un grand rassemblement pour dénoncer cette remise en cause des droits à la retraite.

Et ce n’est pas le mouvement B de mutation 2010 qui va rassurer les agents, puisque nous sommes à -22,3 sur le département. Si nous sommes satisfaits de voir que cette année, contrairement aux années précédentes, les B sortant de l’ENI ont été plus nombreux, il n’en reste pas moins que le compte n’y est pas. Une fois de plus, les EDRA seront utilisés pour combler les postes vacants et quasiment aucune marge n’existera pour renforcer les services en difficulté. Sur ce sujet, vous n’êtes pas sans connaître la situation réelle de certains services du département :

 d’une part, le calibrage des équipes est désormais en décalage total avec les charges de travail à assumer. C’est la conséquence inéluctable des suppressions d’emplois dogmatiques.
 d’autre part, la lassitude et le désarroi des agents s’amplifient de plus en plus.
C’est la conséquence inéluctable de la forte dégradation des conditions de travail.

Concernant le site de Garges, si nous avions déjà constaté que la situation était critique pour les inspecteurs, elle en devient catastrophique pour les contrôleurs avec un déficit de 12,4 agents et 5,2 sur le seul SIE de Garges-Est, ce qui nous amène à vous réitérer la question sur ce manque chronique d’effectifs sur cette résidence.

Comme chaque année, vous êtes face à une équation impossible à résoudre. Il n’empêche qu’il est de votre responsabilité de faire remonter cette situation à qui de droit et de signifier clairement à vos chefs de services qu’il est inutile de demander encore plus à des agents qui ont déjà largement dépassé les limites du possible et que « jouer sur les objectifs » ne suffira plus.

Article publié le 22 juillet 2010.


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