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Sarkozy, Hortefeux et la dictature d’une minorité : quand l’hôpital se fout de la charité

source : plume de presse

Fournissant le bâton pour se faire battre, coup sur coup, le président Nicolas Sarkozy et son ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux ont développé peu ou prou le même argument. « L’immense majorité n’a pas à subir la loi d’une minorité », déclarait le second.

Magnifique ! Sept Français sur dix refusent la réforme des retraites. Ils sont des millions à descendre dans la rue pour le hurler à la face du gouvernement.

Sarkozy avait promis de ne pas toucher à la retraite de 60 ans : c’était dans son programme de candidat à la présidentielle et il l’avait ensuite réaffirmé, expliquant qu’il n’avait « pas de mandat » pour le faire.

Aujourd’hui, il passe outre, contre la volonté de l’immense majorité du peuple, qui n’a pourtant pas à « subir la loi d’une minorité » (UMPiste) : superbe but contre son camp d’Hortefeux !

Imité par son mentor : « Nicolas Sarkozy a dénoncé les grèves et les blocages qui accompagnent la contestation de sa réforme des retraites, estimant qu’on « n’a pas le droit de prendre en otage des gens qui n’y sont pour rien. » C’est exact. Mais celui qui prend la France en otage, c’est lui, avec sa contre-réforme qu’il veut imposer en force, combattue par toutes les organisations du pays sauf… l’UMP et le Medef.

Pourtant, les Français « n’y sont pour rien » dans le fait que 200 milliards d’euros ont été volés au travail par le capital ! Et puisqu’un joli graphique vaut parfois mieux qu’un long discours…

Basé sur des chiffres de l’Insee et du rapport du Conseil d’orientation des retraites, ce graphique provient du site Retraites – enjeux – débats.

Article publié le 23 octobre 2010.


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