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Le 5 mars les fonctionnaires se mobilisent

Les fonctionnaires et agents publics se mobilisent, au quotidien, contre les suppressions d’emplois qui détériorent la qualité du service public et les conditions de travail. Le 31 janvier, nous étions des milliers en grève et dans les manifestations pour exiger des augmentations de salaires, la fin des suppressions d’emplois et des restructurations préjudiciables à la
qualité du service public et aux conditions de travail. C’est au quotidien que nous nous mobilisons, souvent dans l’unité, aux Finances Publiques, dans les hôpitaux, dans l’éducation nationale, dans les maisons de retraite, à la poste, dans les collectivités locales, à la CAF, à la CPAM pour que l’argent qui
existe serve à la satisfaction des besoins sociaux et non aux actionnaires des grandes entreprises.
Aujourd’hui, dans tout le pays, nous sommes des dizaines de milliers de salariés qui « ne lâchent rien »
Dans le privé, les salariés s’opposent à la restructuration ou à la fermeture de leur entreprise pour empêcher les milliers de licenciements directs et indirects chez les sous-traitants (Arcelor, Mittal, Renault, PSA, Sanofi, Virgin, Candia, Doux, Pétroplus, Good Year, Alcatel Lucent, Banque de France,
France Télévision, Fralib, Pilpa, et dans des plus petites entreprises).
Dans le département du Val d’Oise, ceux des PME-TPE sous traitantes des « majors » de l’automobile, ceux du commerce, etc…. subissent de plein fouet les conséquences des fermetures, restructurations et compressions des budgets.
Résister au dogme « du coût du travail » ; imposer d’autres logiques
Fonctionnaires, agents publics, nous résistons
Nous refusons les restructurations et les suppressions d’emplois dans
l’ensemble des services publics : dans les hôpitaux parce qu’elles
affaiblissent l’offre de soins, voire mettent en danger la vie des
populations ; aux Finances Publiques alors que la lutte contre la fraude
et l’évasion fiscales demande plus de moyens ; que les usagers sont de
plus en plus nombreux à demander conseils pour leurs impôts ; à la
CAF et à la CAPM parce qu’elles conduisent à la fermeture des accueils
de proximité pour les allocataires ; dans l’éducation nationale où les
inégalités se creusent ; dans les collectivités locales alors que les
besoins de services publics de proximité sont nécessaires, etc……
Nous refusons pour les agents sous contrats précaires, de plus en plus
nombreux, d’avoir pour seule perspective la précarité et l’inscription à
Pôle emploi !
Nous refusons d’être sacrifiés sur l’autel de la crise, alors que les
grandes entreprises engrangent toujours plus de profits, bénéficient
de fonds publics sans aucun contrôle et que les dividendes servis aux
actionnaires explosent.
Salariés du privé, du public, Retraités, Privés d’Emploi :
Imposer d’autres logiques : de l’argent pour l’emploi, les salaires
En 2012, les actionnaires des entreprises du CAC 40 ont reçu 40,9 milliards d’euros de dividendes : 5 % de plus qu’en 2011. Chaque année, les
entreprises perçoivent 172 milliards d’aides publiques diverses. Le ouvernement, au beau milieu des négociations sur l’emploi, s’est engagé à leur verser 20 milliards supplémentaires !
Imposons d’utiliser autrement ces trésoreries d’entreprises, ces fonds publics !
Non à l’accord de régression sociale du 11 janvier ?? l’issue des négociations sur l’emploi le Medef a réussi, le 11 janvier 2013, à conclure un accord avec
trois organisations syndicales. Les députés et les Sénateurs sont sommés par le Gouvernement de retranscrire cet accord dans une loi. Le projet est
présenté au Conseil des Ministres le 6 mars.L’accord signé donne la possibilité aux employeurs privés, avec des syndicats « consentants » au sein de leur entreprise, de passer des accords sous prétexte
de difficultés « conjoncturelles » pour organiser des mutations forcées, pour accélérer et rendre plus facile les licenciements, faire en sorte qu’ils soient
beaucoup moins coûteux et le moins contestables possibles par les salariés. Toutes celles et ceux qui refuseraient l’application d’un accord de mobilitéforcée seraient licenciés pour… motif personnel !
(l’intégralité de l’accord et son analyse par des juristes disponibles sur le site de la CGT : www.cgt.fr Si cet accord est voté, Le patronat obtient, par
exemples, les moyens :
• d’empêcher les salariés des grandes, petites et
moyennes entreprises, de lutter pour leurs conditions de travail, leur salaire, leur emploi et la survie de leur entreprise ;
• de diminuer les pouvoirs d’intervention des
organisations syndicales, des délégués syndicaux,
des élus DP et CE ;
• de réduire les droits de recours des salariés aux
prud’hommes et les sanctions à l’égard des employeurs ;
• de licencier plus facilement ;
Parce qu’elles l’estiment dangereux pour les salariés, porteur d’une grave régression sociale la CGT et Force Ouvrière – représentant aux élections
plus de salariés que les 3 signataires - n’ont pas signé cet accord.
Fonctionnaires et agents publics concernés par la logique de cet accord
Aujourd’hui le privé, demain le public. C’est le même processus que pour les retraites : première réforme régressive en 1993 dans le privé (passage aux 40 ans de cotisations, retraite calculée sur les 25 meilleures
années au lieu de 10) puis extension progressive à tout le salariat.
Déjà, des mutations plus ou moins « forcées » dans plusieurs services publics lorsque les postes sont supprimés. Déjà, des milliers de salariés précaires dans les services (vacataires, contractuels) à la merci de
l’employeur, d’une restructuration, d’une compression budgétaire.
Le blocage des rémunérations ; le gel du point d’indice ; l’allongement du temps de travail (12 heures d’affilée par exemple dans les hôpitaux) sont
le quotidien des agents publics. Les annonces de la Ministre de la Fonction Publique pour la catégorie C sont une reconnaissance de la légitimité des
revendications salariales. Mais elles sont insuffisantes pour cette catégorie et ne concernent pas l’ensemble des agents publics.
L’absence de prise en compte des revendications des personnels en matière de moyens humains, d’organisation du travail, de qualité du service rendu
se généralise.
Les syndicats CGT des entreprises et des administrations publiques du Val d’Oise, leur Union Départementale vous invitent à ne pas subir, à exiger d’être écoutés du Gouvernement, des Députés, des Sénateurs.
Avec vos collègues, participer nombreuses et nombreux aux initiatives du
5 mars, à la manifestation – envisagée à Paris -, signer la pétition
Entreprise - Contre le vote de transcription de l’accord du
11 janvier ;
 Pour l’ouverture de nouvelles négociations ;
 Pour l’emploi, le mien, celui de ma famille, celui
de mes enfants ;
 Pour des créations d’emplois publics ;
 Pour l’augmentation des salaires, des pensions ;
 Pour une indemnisation chômage digne ;
 Pour de nouveaux droits,

Article publié le 14 février 2013.


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