vous êtes ici : accueil > Actualités > Interprofessionnelles

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

Articles du Parisien sur la mobilisation de la CGT et des étudiants de Cergy à l’occasion de la visite de la ministre

Lu dans le parisien :
Ils ont profité de la visite de la ministre de l’enseignement supérieur à l’UCP pour se mobiliser.

Ils étaient une trentaine à brandir les drapeaux à l’entrée de l’Université de Cergy-Pontoise pour accueillir la ministre de l’enseignement supérieur en visite. CGT Education, FERC-Sup CGT et Education Sud ont voulu faire entendre leur point de vue.

« Parcoursup met en place des prérequis qui donnent lieu à une sélection des étudiants », dénonce Mathieu Moreau, représentant syndical pour CGT Education. « C’est la ségrégation géographique car les jeunes de Cergy-Pontoise seront défavorisés par rapport à ceux des lycées privés parisiens », ajoute Jean-Pierre Deschamps, membre du même syndicat.

Sur place, le directeur de cabinet de Frédérique Vidal a pris le temps de parler aux manifestants. « Il nous explique la réforme mais on l’a comprise, souligne Michael Hatik, militant CGT. Ce qu’on veut maintenant c’est que le gouvernement entende la logique de nos arguments. »

Ju.M. Le Parisien

et

La ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal s’est vue présenter quelques-unes des pratiques de « sélection » d’entrée à l’Université dans le cadre du nouveau plan étudiants.

Accueillie en grande pompe à l’entrée de l’Université de Cergy-Pontoise, la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Frédérique Vidal, était en visite au sein de l’établissement ce vendredi. Venue rencontrer les responsables des différentes filières, elle a écouté avec attention les nouveautés que chacun proposera dès la rentrée 2018, dans le cadre de la loi « Orientation et réussite des étudiants ».

Concrètement, la mise en place du dispositif Parcoursup, qui remplace l’ancien système Admission post-bac, change la donne pour le recrutement des étudiants en première année. Dans la filière scientifique par exemple, l’étude des dossiers se fait d’une manière tout à fait nouvelle cette année. « J’ai reçu 1 000 demandes et je ne peux dire non à personne, commence par expliquer Sébastien Peralta, responsable de la licence 1 en physique-chimie. Mais je peux faire un classement des candidats. »

La catégorie « oui, si » fait son apparition

Pour cela, le maître de conférences note chaque candidature selon plusieurs critères. « 50 % de la note finale proviennent des notes obtenues en 1re, en terminale et au bac de français par les postulants, détaille Sébastien Peralta. La Fiche Avenir fournie par le lycée compte pour 15 %, on s’intéresse surtout à l’autonomie et l’engagement du jeune. Les 35 % restants viennent de la lettre de motivation et du projet personnel du postulant. »
Cergy-Pontoise, ce vendredi. Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, est venue écouter les responsables des filières proposées à l’Université./LP/Julie Ménard

A l’issue de ce classement, les élèves sont soit acceptés dans la filière souhaitée, soit placés dans la catégorie « oui si ». Cela signifie qu’ils devront se soumettre à certaines conditions. Explications avec Marie-France Breton, directrice des études universitaires de formation et de recherche en sciences et techniques. « Selon le master en ingénierie que choisit l’étudiant, il y a trois matières principales à suivre, détaille-t-elle. Ceux intégrant un cursus « oui si » devront suivre 20 heures de travaux dirigés supplémentaires pour chacune de ces matières. »

Cet exemple s’applique exclusivement dans la filière citée, mais chaque cursus proposera ses propres aménagements « oui si » dès la rentrée. Une aide de seconde catégorie peut aussi être envisagée. « Il s’agit de faire sa première année en deux ans, ajoute Cédric Picot, responsable de la licence 1 en biologie. L’étudiant aura donc moins de modules à suivre par an et il sera accompagné d’un tuteur. »

Après cette exposition détaillée, Frédérique Vidal a remercié le « volontarisme » des représentants de l’Université de Cergy-Pontoise. « Je constate que votre mobilisation est pertinente et totale », a-t-elle ajouté. Les principaux intéressés, eux, reconnaissent la plus value de ces méthodes. « Avant on n’avait aucune vision sur les candidats, conclut Sébastien Peralta. Maintenant on peut proposer des cursus plus personnalisés. »

Julie Ménard Le Parisien

Article publié le 13 avril 2018.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.