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Nouvel Adélie : du délire !

Depuis septembre, Ulysse a changé d’aspect, et les applications métier aussi. Le problème, c’est que cela a été fait sans la moindre concertation des utilisateurs que nous sommes, nous, agents utilisateurs des SIE, du PCE, des brigades de vérif. Rien que cette façon de procéder, ce n’est pas logique. Mais ce n’est pas tout : dans Adélie, l’appli de consultation des déclarations des professionnels, il n’est plus possible de télécharger des déclarations en les sélectionnant par lots, alors qu’on pouvait le faire avant.

Par exemple, si vous êtes un collègue d’un SIE et que vous avez besoin des déclarations de TVA d’une société dont vous êtes en train de faire la taxation d’office, vous devez cliquer plusieurs fois sur chaque déclaration mensuelle pour les obtenir. C’est fastidieux, énervant, inutile, abêtissant... alors qu’avant, il suffisait de les sélectionner et de cliquer pour les obtenir toutes d’un seul coup !

Quel que soit le service dans lequel on travaille, on a tous rencontré ce genre de problème. Cela donne l’impression que la direction s’évertue à supprimer le peu de choses qui fonctionnent bien, ou à nous compliquer la vie... La DGFiP dit qu’elle lutte comme les risques psycho-sociaux, soit. Mais, sans même parler des suppressions d’emplois, la direction créée du stress au travail par le manque d’adaptation des applications informatiques à notre travail.

Et ce qui pourrait passer pour des détails n’en sont pas : tous les jours, le manque d’ergonomie, les pannes, les nouveautés, provoquent des moments de stress : pourquoi dois-je cliquer là, alors que… je dois ressaisir une information que l’on connaît déjà, c’est mal foutu… le bouton de validation a changé d’endroit… je dois consulter une multitude d’applications pour rassembler les éléments dont j’ai besoin… pourquoi ça ne marche pas... dois-je attendre que cela se résolve ou me lancer dans une autre tâche… C’est lorsque ces petits moments de contrariété sont mis bout à bout que l’on peut parler de stress au travail, et c’est le cas très fréquemment, ce qui renvoie dans les cordes les belles déclarations de la direction sur la lutte contre les risques psycho-sociaux.

Lors du CSAL du 25 janvier dernier, les représentants du personnel CGT du Val d’Oise ont dénoncé le recul de Adélie au DDFiP 95. Ce dernier a semblé comprendre le problème et nous entendre (ça change de sa prédécesseuse !) Il nous a même donné raison en disant qu’il faillait restaurer le procédé de sélection des déclarations par lots, que cela était logique… Depuis, on attend… La restauration est visiblement beaucoup plus longue que la suppression… De plus, on a tellement été berné par ce genre de promesse, que l’on a du mal à croire que cette dernière aboutira. On ne va pas prendre nos vessies pour des lanternes, on jugera sur les actes !

Article publié le 31 janvier 2024.


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