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Déclaration des élus CGT à la CAPC des contrôleurs du 2 décembre 2009

Lors des six dernières années, ce sont plus de 110 000 emplois de fonctionnaires qui ont été supprimés avec près de 5000 au Trésor Public (1 000 programmées en 2010). Dans le même temps, les restructurations, l’industrialisation du recouvrement, l’instauration de méthodes de travail restreignant le contrôle de la dépense publique, l’individualisation de la notation et le management agressif n’ont eu de cesse de fragiliser le réseau qui ne fonctionne plus qu’à flux tendu. C’est plus de 800 trésoreries qui ont disparu dans la période. En fait, il n’y a pas de « respiration » du réseau comme l’avait annoncé le directeur général pendant la période de fusion. L’asphyxie continue avec déjà en 2009 une vingtaine de suppressions de poste. Ce bilan est très lourd et le malaise engendré ne peut plus être ignoré des directions. Pressions hiérarchiques répétées, de plus en plus de cas de harcèlement, pressions sur les représentants du personnel, Congé Longue Maladie (CLM), Congé Longue Durée (CLD) : le malaise va grandissant et les nombreux cas de souffrance au travail sont inacceptables dans une administration qui se veut exemplaire en termes de conditions de travail.

La CGT soutient pleinement les actions en cours dans les départements visant à exiger l’arrêt immédiat des suppressions massives et répétées des emplois à la DGFIP. La logique infernale et dogmatique qui adapte les missions aux suppressions d’emplois, est une injure faite à nos services publics financiers dont les mérites ne sont plus à démontrer dans cette période de crise.

La mise en place de CHORUS est une belle illustration de cette logique dévastatrice. Les personnels ne sont pas dupes quant aux 30 emplois transférés, censés venir renforcer le déploiement de l’application. Cela est dérisoire quand on sait que le but poursuivi est de faire disparaître les emplois des services dépense de 42 départements. Le dialogue social est à la hauteur des ambitions de la direction : les personnels n’ont pas leur mot à dire ! Le dévoiement des règles normales de mutation est une nouvelle marque de mépris pour les personnels. La direction a concédé qu’elle donnera une information dans cette CAPC mais cela reste totalement insuffisant pour la CGT. Les élus CGT demandent que le micro mouvement au 1er janvier 2010 qui ne concerne que 4 contrôleurs, soit soumis au vote de la CAPC.

Par ailleurs, la direction se satisfait des mouvements de mutation prononcés sans pour autant mettre en parallèle le nombre de départ à la retraite correspondant. Si ceux-ci permettent d’ouvrir certains départements, bon nombre de situations ne sont pas résolues. Ainsi, les statuts ne doivent en aucun cas reprendre le principe des blocages en Ile-de-France qui deviendraient dès lors pérennes alors même qu’il resterait des emplois vacants dans les départements. Ces blocages doivent être supprimés car totalement inutiles et à l’origine de nombreuses difficultés pour les primo affectés. Au même titre, les refus de mutation n’ont pas à faire l’objet de pénalisation, ce d’autant plus que les personnels ne disposent d’aucune visibilité sur les vacances d’emploi dans les départements. Et, la multiplication des redéploiements type « CHORUS » ne va pas aider les personnels à y voir plus clair !

Article publié le 2 décembre 2009.


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