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Déclaration liminaire à la CAPL du 23 juin 2011

Cette CAPL se tient encore une fois dans un contexte difficile puisque le gouvernement vient d’annoncer le maintien de la suppression d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

Déjà, en décembre 2010, le CTPC a entériné la suppression de 2 667 postes (1 560 pour la filière fiscale et 1 107 pour la filière gestion publique).

En près de 10 ans, c’est 20 000 emplois supprimés soit 15% des effectifs et c’est la catégorie C qui absorbe à elle seule plus de 60% des postes supprimés.

Cette diminution drastique s’est accélérée entre 2006 et 2010. Pour l’illustrer, c’est plus de 1000 trésoreries qui ont été fermées en 10 ans, entraînant la disparition du service public de proximité.

Dans le Val d’Oise, il s’agit de 23 emplois C qui sont supprimés dans la filière fiscale pour 2011...et 160 depuis 2006 !

Année après année, les arguments avancés par l’administration, afin de tenter de justifier l’injustifiable, restent identiques :
 gains de productivité liés aux évolutions informatiques,
 télé-procédures,
 dématérialisation du paiement de l’impôt,
 efficience (méthode pénalisante pour les directions les moins performantes).

Ces suppressions sont envisagées d’un seul point de vue comptable. Elles ignorent toute référence aux agents qui les subissent et qui sont confrontés à l’augmentation des charges de travail, aux modifications des organisations et à l’apprentissage de nouveaux outils et nouvelles méthodes.

Au-delà des partis pris idéologiques, la CGT Finances Publiques estime qu’il est aujourd’hui de sa responsabilité d’alerter à nouveau la direction sur le danger auquel les suppressions d’emplois exposent les agents.

De ce point de vue, notre organisation syndicale accuse les directions locales d’être complices des décisions politiques de non remplacement massif des fonctionnaires partant en retraite, même si elles n’ont pas ou peu de pouvoir décisionnaire en la matière, d’être coupables d’indifférence dans la prise en compte des « incidents », de plus en plus nombreux, qui surviennent dans notre communauté professionnelle, par l’adoption d’une attitude réductrice et empirique vis-à-vis de la souffrance au travail.

Contre la politique du « rouleau compresseur » entraînant la casse du service public, la CGT Finances Publiques exige :
 l’arrêt des suppressions d’emplois,
 l’arrêt de toutes réformes,
 le maintien du maillage territoriale permettant un service public de proximité.

A l’ordre du jour de cette CAPL, nous devons examiner le projet de mouvement local de la catégorie C pour le 1er Septembre 2011. Nous pouvons d’ores et déjà mettre en évidence que sur les sites d’Ermont, St Leu, d’Argenteuil et de Garges, aucun temps partiel ne sera compensé. Cela veut dire que les agents doivent réaliser les mêmes objectifs avec du personnel en moins et donc dans des conditions de plus en plus difficiles.

Article publié le 27 juin 2011.


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