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D’Egout à Garges...

INTERSYNDICALE SNUI / SNADGI CGT

SITE DE GARGES LES GONESSE

Tournée des services du 23 Septembre 2008

A l’attention de Monsieur le Directeur des Services Fiscaux du Val d’Oise et à la Commission Hygiène et Sécurité

Le lundi 22 septembre 2008, à leur arrivée sur le lieu de travail, les agents l’HDI de Garges ont découvert que le sous-sol avait été inondé par un reflux d’égouts.
Malgré l’odeur pestilentielle et les risques de contamination, quelques volontaires ont commencé à enlever le plus gros de la fange.
Les usagers ont été avertis que l’HDI serait fermé ce jour tandis que les collègues se rendaient sur leurs postes de travail.

Une tournée de site effectuée le lendemain, 23/09, par l’intersyndicale SNUI- SNADGI/CGT, a recueilli auprès des collègues les constatations suivantes :

Les agents sont dégoûtés par la différence de traitement entre les usagers et eux-mêmes : alors que les usagers ont été interdits d’entrée en raison des problèmes d’hygiène et de sécurité dans les locaux, les agents ont du y travailler dans des conditions inacceptables. Pourquoi le site n’a-t-il pas été fermé en totalité pour toute la journée, ce qui aurait permis à Véolia de tout nettoyer et désinfecter ?
Ayant constaté que ce n’est pas la première fois que les égouts débordent dans les locaux et qu’aucune mesure n’a été prise pour apporter une solution à ce problème. En effet, la possibilité d’installer un clapet anti-retour a été étudiée, de même qu’une nettoyage régulier des canalisations. Aucune suite n’y a été donnée. Les agents préviennent que la prochaine fois, ils engageront leur droit de retrait (situation dangereuse).

Les agents volontaires C, B, A, A+, ont procédé à des opérations de nettoyage avec un équipement de protection rudimentaire (bottes, gants...) ou carrément à mains nues. Leur travail a permis d’éviter que les miasmes et les odeurs ne se propagent dans l’ensemble de l’immeuble. Ces agents en ont été si incommodés que deux d’entre eux ont du rentrer chez eux et qu’un autre, à l’accueil, a préféré prendre son après midi.

La majorité des agents a nous ont rapporté avoir eu des hauts le cœur tout au long de la journée et qu’ils ont senti l’odeur encore sur le chemin du retour au domicile tant ils en étaient imprégnés.
Il est fort probable que des agents ont ramené chez eux des germes fixés aux chaussures et ont ainsi mis en danger leurs familles.

Parallèlement, le problème des risques liés à la propagation des germes pathogènes (circulation d’air vicié et chaussures) dans la cantine s’est posé : fallait-il la fermer ? La direction de l’AGRAHDI a pris le risque d’assurer les repas dans la mesure où les agents étaient sur place et avaient besoin de ce service.

Le 25/09 au matin, il est constaté que les archives ne sont pas nettoyées et qu’elles sont interdites d’accès. Le socle du monte-charge contient encore des liquides de l’inondation (odeur nauséabonde et risque de contaminer ce qui a été nettoyé). Des agents ont demandé l’enlèvement des détritus qui jonchent traînent encore devant le garage sous-terrain.

La tournée de site a permis de détecter d’autres anomalies sur le site de Garges. En effet, les collègues en colère, constatant que leurs conditions de travail allaient à vau l’eau (récemment une coupure d’eau a entraîné l’impossibilité d’utiliser les toilettes pendant un jour et demi et ceci sans aucune facilité de service pour sortir à l’extérieur), ont alerté les organisations syndicales SNUI et SNDAGI/CGT sur d’autres problématiques. Celles-ci sont livrée en vrac, charge aux différents responsables de leur répondre :
 Est-ce vraiment à des agents DGI d’assurer la sécurité (la fermeture des alarmes par les plus matinaux), voire pour certains la gestion du parking, le nettoyage du site et la tonte des pelouses ?
 Les plans des locaux ne semblent pas à jour.
 De nombreux volets sont cassés (on en trouve des morceaux dans la pelouse)
 Fenêtres et portes qui ne ferment pas.
 Purger le circuit du chauffage central (bureaux insuffisamment chauffés ; parfois bruit infernal dans les canalisations)
 Rappel : lors de la panne de la climatisation de la salle informatique, le système de remplacement de la climatisation a généré des dégagements d’eau dans un seau que des agents devaient vider ; ils ont eu à essorer les débordements avec des serpillières.
 Sécuriser le parking extérieur (obscurité sol glissant l’hiver)
 Réparation des toilettes (selon les endroits : absence d’éclairage, poignées cassées, robinets qui fuient, absence d’essuie-mains...)
 En août 2008, les pompiers ont détruit un nid d’abeilles installé dans un coffre à volet roulant. On trouve encore aujourd’hui des cadavres d’abeilles au sol : le ménage est-il fait correctement au SAID Garges Est ?
 Fauteuils hors service au SAID Garges Ouest
 Infiltrations d’eau les bureaux du SIE de Garges Centre et au Pôle CE.
Réparation du digicode et de l’armoire électrique au SIE Garges Est ; demande de pose d’un digicode aux toilettes du rez-de-chaussée.
 Au SIE de Garges Ouest des portes d’armoires sont cassées.
 Au SIE Est, l’interrupteur dans la zone des armoires émet des étincelles !

Il a été constaté également que les agents, usagers des locaux, ont une vison à long terme et voient assez loin pour émettre des propositions à étudier dès maintenant :
 Remplacement du monte charge par un véritable ascenseur permettant une meilleure circulation (handicapés, déménagement de matériels...)
 Mise en place (voir avec l’ADEME) de panneaux solaires qui alimenteraient le chauffage l’hiver, et la climatisation l’été. La surface du toit est suffisante pour rentabiliser l’opération sur le moyen terme.

Enfin, il est rappelé, qu’en cette période de diminution des effectifs, toutes les tâches ne peuvent être réalisées normalement et que tout le système repose sur la volonté des agents (voir les nettoyeurs volontaires) de faire tout leur possible pour que tout tourne normalement. Peut-être n’est-il pas indispensable de leur créer des problèmes supplémentaires.

Une copie de la présente est envoyée aux secrétaires des organisations syndicales mentionnées supra.

Article publié le 26 septembre 2008.


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