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Le statut d’autoentrepreneur devait relancer l’économie et supprimer bon nombre de soucis administratifs pour les personnes désirant se "lancer" dans leur propre entreprise.
Mais il y avait anguille sous roche. Une taxe, venue d’on ne sait où censée remplacer la taxe professionnelle, vient frapper même ceux qui n’ont enregistré aucun chiffre d’affaire.
680 € d’impôts... pour 3.500 € de CA
Cette taxe : c’est la cotisation foncière des entreprises.
Calculée à partir de la valeur locative des locaux professionnels, elle varie de 200 à 2 000 €.
Le gros problème : elle est exigée quelque soit le CA de l’entreprise.
Soit un mauvais coup porté au fameux "Zéro chiffre d’affaires = zéro taxe" vanté par Bercy pour promouvoir ce nouveau statut.
Plus de 100 000 autoentrepreneurs seraient concernés, dont cet exemple cité par Challenges.fr, un auto-entrepreneur a ainsi "eu la surprise de se voir réclamer 550 euros, sans avoir encaissé un euro."
Sur Eco89, un autre exemple : Julien, informaticien, 336 euros de taxe pour 25 euros de chiffre d’affaires.
Selon Frédéric Lefebvre, nouveau secrétaire d’Etat chargé du dossier : des réponses seront apportées très prochainement. Il doit rencontrer les instances représentantes des auto-entrepreneurs mardi et mercredi, annonce L’Entreprise.fr.
Article publié le 30 novembre 2010.