vous êtes ici : accueil > Actualités > Actu DDFIP 95 > Cergy CFIP

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte
Document à télécharger

Comité de suivi des travaux de Cergy du 23 octobre 2012 : le compte rendu de la CGT

Durée de la réunion : une matinée.
En tout : une quinzaine de participants.

CGT Finances Publiques 95 représentée par Christophe Flaux

Présents pour la DDFIP 95 : MME Gay, Patte, plusieurs collègues de BIL (logistique), assistant de prévention
Présence de 2 ergonomes du ministère

Présence d’agents des services concernés.

La direction rappelle les différentes réunions d’information qui ont déjà été faites dans les services et le principe de la démarche participative mis en œuvre. Une modification du calendrier est nécessaire car certains crédits DG n’ont pas été obtenus : il manque 900 000 € de crédits DG, qui seront débloqués plus tard que prévu. En conséquence, il n’y aura pas besoin de déplacer les 2 services qui devaient se replier momentanément au Montaigne. Ce contre-temps ne remettrait pas en cause l’échéance de libérer le Montaigne au 31/12/2014. Mais vraisemblablement, pour le Beloise, l’échéance sera repoussée au 01/06/2017, ce qui engendre le paiement d’un loyer pour une année supplémentaire soit 235 000 €. A la date de ce jour, le macro zoning est quasiment figé Pour le plateau du 2ème étage du bâtiment C, les crédits de la DG sont disponibles. Les ergonomes ont fait un diagnostic dans tous les services (voir leur présentation ci-dessous). Un groupe de simulation pour le macro zoning du 2ème étage du bat C aura lieu ce jour (après-midi).

Les ergonomes présentent leur diagnostic : ils partent du principe de se nourrir de la situation actuelle des services pour élaborer la situation future. Ils présentent ici le diagnostic complet malgré le changement de calendrier du projet. Le prochain comité de suivi aura le 9/11.
Le diagnostic des ergonomes consiste en :

  • Description et analyse de chacun des services : nous rendons compte ici uniquement des spécificités mises en évidence pour certains services :
  1. Mission Domaniale : située actuellement au 5ème étage du Beloise (9 agents dans un bureau séparé par des armoires, sous capacité de stockage papier, full internet modéré dans le bureau du chef (pas pratique)
  2. CH Bureau 1 : située actuellement au 1er étage du bâtiment A : 19 agents, stockage des archives antérieures à 1956, contrainte d’aller chercher le public au R.d.C)
  3. CDIF : situé actuellement au 2ème étage du bâtiment A : la banque d’accueil n’est pas adaptée car réception « debout/debout »
  4. Secrétariat du Pôle de la Gestion Fiscale : une simulation a été faite sur un logiciel à partir de plusieurs situations de vie pratique du service pour en tirer des conclusions sur le rôle central du secrétariat et les conséquences pratiques en matière d’aménagement futur
  5. Problématique accueil CH1 et CH4, CDIF : le point de rencontre des usagers au rdc est problématique : témoignages de collègues : « parfois, on arrive en bas et on cherche un moment la personne que l’on doit recevoir, ou parfois, il n’y a plus personne » : le problème de l’identification de l’usager de ces services dans le hall d’accueil sera solutionné
  • Stockage « papier » : une étude spéciale a été menée par les ergonomes pour « objectiviser » le stockage de papier service par service : par type de stockage (étagères, armoires, coffres), par fréquence de consultation. Il en ressort que le nombre d’éléments de stockages peut être très élevé par agent : les services CH4, CSP FI, PGF, Mission Domaniale et CDIF pro contiennent plus de 2 éléments par agent, ce qui nécessitera des dispositions adaptées. Les ergonomes ont précisé que le macro zoning a été fait en fonction des liens fonctionnels des différents services, plutôt que des contraintes de stockage.
  • Ambiances physiques :
  1. Ambiance lumineuse des postes de travail :
    Un bureau situé entre 1.5 mètres et 6 mètres d’une fenêtre est considéré a priori comme répondant aux normes préconisées. Au delà de 6 mètres de distance d’une fenêtre, un éclairage électrique spécifique au poste de travail est préconisé
  2. Circulations et accès
    Les ergonomes ont présenté une photo du CFIP vue de dessus avec une typologie descriptive de chaque bâtiment, son orientation par rapport au soleil, les surfaces vitrées, le tramage des fenêtres (= leur disposition sur les façades). Les simulations se font avec les mobiliers actuels. Il n’y a pas de budget de la DG pour changer ce mobilier, cela devra se faire sur l’enveloppe budgétaire de la DDFIP du Val d’Oise. Les ergonomes partent des besoins de base et détermineront ensuite en fonction de l’existant, le mobilier qu’il faut changer ou acheter.

Les ergonomes expliquent que des comités de simulation vont avoir lieu (ce jour, notamment) : ce sont des groupes de travail dédiés à la simulation fonctionnelle et spatiale : le but est de trouver plusieurs scénario d’implantation pour définir des critères d’implantation, et cela en amont de la phase de conception de l’architecte.
Une implantation « type » sera alors présentée à la maîtrise d’œuvre, qui analysera les contraintes (ce sera un 2ème traitement du projet initial).

La CGT a demandé ce que comprennent les fameux « 12 m² par agent » : les armoires, les couloirs, les toilettes seront ils intégrés dans ces 12 m² ?
Les ergonome nous ont répondu que les 12 m²/agent, ce n’est pas une norme, c’est seulement la « surface utile nette » (SUN). Ils essayent de s’affranchir de ce critère, et préfèrent envisager le projet sous l’angle de la surface de bureau. Par exemple : les salles de réunion sont comprises dans les 12 m², mais cela ne donne pas grand chose sans connaître le détail du projet. La norme AFNOR est de 10 m² de bureau. C’est un seuil minimal qui permet de prendre en compte la spécificité de certaines activités (exemple : un géomètre a besoin de beaucoup de surface pour ses plans). Selon eux, un bureau qui aurait une surface inférieure à 9 m², cela poserait effectivement des problèmes. La direction a insisté pour affirmer que la directive de 12 m² par agent se conçoit au niveau du bâtiment entier et non d’un agent. Cela comprend les armoires, les couloirs annexes, salles de réunion. Cela ne comprend pas les voies de circulation et d’évacuation (couloirs principaux, escaliers...)

La CGT a demandé également pourquoi, dans le macro-zoning, la CH4 avait une moyenne de 9 m² agent (110 m² pour 12 agents), pourquoi la CH1 en avait 11 m² par agent (210 m² pour 19 agents), ce qui n’est pas beaucoup.
La direction nous a répondu que les effectifs pris en compte ont été les effectifs présents au TAGERFIP (c’est le tableau de gestion des emplois. Exemple : 10 agents pour la CH4), mais que des répartitions vont être faites, que les agents qui sont inquiets peuvent aller voir le SIP de Pontoise Sud nouvellement installé : ce service n’a pas autant de surface qu’avant et pourtant, les agents y seraient bien installés.
Pour la CGT, c’est le nombre réel des agents qui doit être le critère, sinon, on va tout droit aux problèmes !

Article publié le 31 octobre 2012.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.