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Poussière inquiétante au CFIP d’Argenteuil pendant les travaux amiante

Le 3 octobre 2016 au matin, des collègues du CFIP d’Argenteuil rue de Verdun, qui étaient en pause au rez-de-chaussée, ont vu un nuage de poussière surgir dans le hall de la machine à café en provenance du chantier voisin. Ce chantier avait pour but de désamianter les locaux du rez-de-chaussée en vue de l’installation du futur accueil.

Inquiets de cette situation, les collègues ont déposé une observation dans le Resset95, c’est-à-dire le Registre Santé et Sécurité au Travail. Ils ont eu bien raison. Les élus CGT au CHSCT Finances du Val d’Oise ont relayé leurs inquiétudes en demandant des comptes à la direction : cette poussière était-elle amiantée, nos collègues ont-ils été exposés au risque de respirer des poussières toxiques ?

Au CHSCT de cette semaine le mardi 7 mars 2017, la direction nous a expliqué que, selon elle, il ne pouvait pas y avoir de fuite de poussières amiantées car le chantier amiante était entouré de 2 bâches : la première bâche, entièrement hermétique (le chantier se situant à l’intérieur de cette première bâche est dépressurisé et les ouvriers y travaillent en scaphandre) et équipée d’alarmes devant sonner si une fuite est détectée ; la deuxième bâche, à l’extérieur de la première, sans alarme. C’est de cette deuxième bâche uniquement que la poussière observée par des collègues à l’heure du café le 3 octobre 2016 se serait échappée. De plus, la direction reprend les termes de l’entreprise ayant fait les travaux : la poussière incriminée ne pouvait pas contenir d’amiante car provenant de matériaux sciés ou poncés ne contenant pas d’amiante.

Ce qui s’est passé n’est pas normal pour autant : nous réclamons qu’en pareil cas soit mis en place immédiatement un isolement de la zone et l’évacuation des agents jusqu’à analyse des poussières et contrôles atmosphériques amiante. Ici, seul le contrôle atmosphérique amiante a été fait, et encore, après nettoyage de la zone.

Face à notre insistance, la direction nous a promis qu’elle allait faire une action de communication vers les agents, dont elle nous tiendrait informés. Nous encourageons nos collègues à garder trace de ce message, qui pourrait, dans l’éventualité d’un problème de santé, servir d’attestation de présence lors de cet incident. De plus, nous avons demandé communication des résultats des analyses atmosphériques.

Article publié le 10 mars 2017.


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