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Pétition départementale Val d’Oise "Accueil des contribuables : ça déborde !"

Une version "pétition Val d’Oise" dont le texte était, au départ, un tract national intersyndical, a fait l’objet d’une adaptation locale et d’un accord entre les section locales des syndicats CGT, Solidaires et FO.

Face aux problèmes des accueils, et de tous les problèmes rencontrés par les services, qui sont aggravés par les suppressions d’emplois (1988 suppressions d’emplois prévues pour 2014 à la DGFIP : la saignée continue !), nous demandons à tous les agents du 95, de lire cette pétition intersyndicale, de la signer et de la faire passer à leurs collègues.
Vous pourrez ensuite nous la renvoyer en version papier ou dématérialisée (voir coordonnées ci-dessous), sauf sur les grans sites, où des équipes de militants CGT vont animer des HMI portant entre autres sur ce thème, selon le planning figurant sur ce lien :
http://www.financespubliques.cgt.fr/95/spip.php?article1934

La pétition départementale en pdf :

Pétition départementale intersyndicale Val d’Oise "Accueil des contribuables, ça déborde !" 07/10/2013

Pour nous contacter :
Par mail : cgt.ddfip95@dgfip.finances.gouv.fr
Par téléphone : 01.30.75.72.06

Le texte de la pétition :

Accueil des contribuables ça déborde !

L’échéance de paiement de l’impôt sur le revenu du 16 septembre a été marquée par certaines interrogations portant sur la date de réception de l’avis d’imposition. Les hausses d’impôt ont été au cœur des enjeux et des préoccupations des contribuables comme en attestent les agents des finances publiques qui sont les témoins directs de la dégradation des conditions de vie de nos concitoyens, de l’impact de la crise et des conséquences des politiques fiscales des gouvernements successifs.
La fin de l’année est toujours une période de très forte activité pour les agents des finances publiques. C’est particulièrement vrai dans les services qui assurent la mission d’accueil des usagers. Ainsi, sur les plus de 32 millions de contacts annuels, plus de la moitié se concentrent à l’occasion des échéances de mi-septembre, mi-octobre et mi-novembre, (échéances de paiement de l’impôt sur le revenu de la taxe foncière et de la taxe d’habitation).
Mais notre DDFiP préfère se dérober évoquant la démarche stratégique, plutôt que de proposer des solutions concrètes aux agents en souffrance qui l’interpellent sur ces questions.
Car dans les services, l’inquiétude des agents est chaque année de plus en plus vive car, si les sollicitations des contribuables sont de plus en plus nombreuses, la tension augmente également, confirmée par une hausse du nombre d’incidents et la multiplication des agressions verbales voire physiques. Ceci procède des effets de la crise économique et sociale, générant un allongement des files d’attentes devant les services des Finances Publiques :
à Cergy, 2635 contribuables ont été reçus du 16 au 20 septembre avec un pic de 840 le 16
à Argenteuil, 2623 contribuables ont été reçus du 16 au 20 septembre avec un pic de 712 le 16
à Garges, 3233 contribuables ont été reçus du 16 au 20 septembre avec un pic de 832 le 16
à Ermont, 1539 contribuables ont été reçus du 16 au 20 septembre avec un pic de 472 le 16
à St Leu, 658 contribuables ont été reçus du 16 au 20 septembre avec un pic de 159 le 16

Car cette dégradation de la situation est aussi la conséquence de la réduction continue des effectifs au sein des services de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) et, par conséquent, d’une difficulté croissante à faire face à la charge de travail, à l’accueil comme dans l’ensemble des postes et services.

Après 5 années d’une « RGPP » particulièrement destructrice, le gouvernement a estimé que la DGFiP n’était pas « prioritaire » : après la suppression de 2062 emplois à la DGFiP en 2013, dont 29 dans le Val d’Oise, il annonce un volume de 1988 emplois supprimés dans le cadre du budget 2014.
Combien dans le Val d’Oise ?
Les organisations syndicales du Val d’Oise, CGT Finances Publiques, Solidaires Finances Publiques, FO DGFiP ne cessent d’alerter les pouvoirs publics sur la dégradation des conditions d’exercice des missions directement liée aux suppressions d’emplois et aux restrictions budgétaires à la DGFiP.
Face à l’augmentation avérée de la charge de travail, elles exigent l’arrêt immédiat des suppressions d’emplois, et l’augmentation des moyens financiers et matériels.

Article publié le 7 octobre 2013.


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